La terre Médiéval

Bonsoir (pour ceux du GMT +1 )

Voilà je vous propose un RP sur un thème plus nostalgique que les autres sujets où il y a que de la castagne des batailles, etc...

Vous êtes votre propre personnage et vous plongez dans un univers médiéval totalement différent du notre.

Comme ce RP est illimité à vous d'agir au bon moment et de façon judicieuse. Rentrez dans le sujet au moment qui vous semble le plus intéressant.

Pour commencer et donner l'exemple, j'incarnerais Tromba, simple seigneur d'un petit coin tranquille (je vous laisserai mettre un nom à cet endroit, j'ai pas d'idée dans l'immédiat). Elle a hérité du trône quelques jours avant le début du RP à cause de la mort de son père. Les temps son durs pour lui car de nombreux bandits assaillent en bandes la région et pillent les villes (je laisserai celui qui le sent incarner le chef des bandits).

Voilà donc je débute légèrement, à vous de continuer. Comme d'hab, faites l'effort de respecter les règles du RP et d'avoir une assez bonne orthographe et surtout de l'originalité !

Je commence en bleu, choisissez votre couleur à chaque fois (si vous avez du mal à utiliser le "BBCode" je vous rappelle que je suis à disposition)
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Les pleures s'éloignaient, le seigneur Tromba ne voulait pas rester plus longtemps. Le père était mort et le fille héritait. Une lourde tâche attendait le malheureuse descendante, pas le temps pour un quelconque deuil.
Elle devait entièrement se consacrer à sa tâche. Elle s'éloigna de l'endroit où reposait l'ancien souverain et où la foule sanglotait en laissant les fleurs de leur souffrance.

Sa modeste forteresse semblait plus imposante mais en même temps si vieille... Une impression uniquement.
Les choses n'étaient plus les même, elles avaient changé en peu de temps mais uniquement pour elle. Tout était plus noir. Les raisons de la mort de son père restaient mystérieuses.

Elle passa la lourde et unique porte d'entrée et s'avança à travers les couloirs sombres du château jusqu'au trône où l'ancien maître des lieux s'asseyait. Il refusa de s'accorder ce privilège, c'était encore trop tôt.

- Mon seigneur ? interrogea une voix dans un coin sombre de la salle. Avez-vous des ordres à me transmettre ? Votre père travaillait activement pour traquer les brigands qui saccagent votre domaine. Il est temps pour vous de prendre ces choses en main.

C'était l'homme qui servait à la fois de chef de la police et de l'armée dans la région. Il était le dernier à avoir vu le père de Tromba en vie.

- Que faisait mon père exactement ? Si vous désirez que je m'occupe de cela dans les plus brefs délais il faudra me tenir informé constament. Suis-je clair ?

- Tout à fait ! Pour commencer, votre père avait repéré la cache d'une de ces grosses bandes à l'Est. Au niveau de la ville de Papelotte (ça sonne français c'est mieux), j'espère donc que vous maintiendrez l'ordre d'origine.

- Une attaque ? Nous en sommes donc là.

Le Responsable Militaire, qui se prénommait François, s'était approché hors de l'obscurité. Il avait le teint pâle et le crâne rasé. Il fit un signe de tête pour confirmer les paroles de Tromba. Celui-ci le regarda avec mépris puis se tourna vers le trône.

- Papelotte est une ville bien calme. Mais je suivrai les traces de mon père. Agissez comme il vous l'avait ordonné et tenez moi au courant.

François se retira, laissant Tromba toute seul. Elle restait immobile et pensif, encore incertain de l'initiative qu'il venait de prendre.
Il était tard, Tromba n'attendit pas pour rejoindre sa chambre et sombrer dans un sommeil profond. La journée du lendemain serait plus dure encore.

Il aurait mieux fallu qu'il ne se réveille jamais...





Que l'aventure commence ! J'ai préparé le terrain prenez des bonnes initiatives dès le début, c'est à vous de décider du reste

Je participe et j'écrirai en gras violet !


- Ca devait leur faire mal de deserrer un peu plus les cordons de la bourse, faut croire...
- Oh, arrête un peu de te plaindre, ca suffira amplement pour payer l'auberge.
- Mais même! On nous envoie a l'autre bout de la contrée pour aller accomplir une mission qui nécéssiterait cinq ou six personnes, ils pourraient avoir AU MOINS la politesse de payer le voyage!
- Console toi, Papelotte est une jolie ville...
- Nous sommes des... tu sais bien, pas des touristes!! Jehan, on est pas venus dormir!
- T'es donc jamais satisfait? Et baisse le son, ca ne regarde personne ce qu'on fait la.


Sergei haussa les épaules et tapota sur la poignée de son sabre. La fine lame courbée avait tranché bien des têtes auparavant et elle ne s'arrêterait qu'a la mort de son porteur, tout comme son grand arc et ses flèches d'acier. Cette lame venait de l'archipel de Cipango, au-dela des terres de l'Est, et en trouver une était très difficile sur ces terres. Un "client" de Segei l'avait faite ramener a grands frais, dommage pour lui qu'il avait un contrat de la Nuit Sanglante sur sa tête.


La Nuit Sanglante, cette grande organisation d'assassins qui vénérait un dieu jugé impie par les nobles et les prêtres; partout elle frappait, et pourtant, personne n'avait réussi a l'intercepter. Nul besoin de les contacter, c'est eux qui se mettaient en relation avec vous, devinant votre désir de tuer quelqu'un et s'en chargeant volontiers en échanges d'espèces sonnantes et trébuchantes. Et justement, Sergei et Jehan avaient un contrat a accomplir a Papelotte. On ne les envoyait tous les deux que parce qu'ils étaient bien plus expérimentés que la moyenne malgré qu'ils fussent encore jeunes, n'ayant pas dépassé la trentaine. Les brigands de la forêt s'étaient montrés une fois et, devant leur amère défaite a neuf contre deux, ne les avaient même plus approchés depuis. Et enfin, après avoir marché dans la forêt pendant quelques heures, ils arrivèrent a Papelotte a la tombée de la nuit; manque de bol, la porte de la ville était fermée...


- Bon, c'est problématique. On fait quoi?
- Règle numéro 15, idiot.
- "L'age de la cible n'a pas d'importance?"
- Mais non! "S'il n'y a pas de sortie ou d'entrée, il faut en créer une!"


Jetant un oeil au tas de pierres brinquebalant qui fut il y a quelques décénnies le mur de la ville, Sergei tendit l'oreille pour écouter une éventuelle ronde. Cinq minutes passèrent sans que le bruit des bottes des soldats ne retentit sur le parapet du mur. Avisant un créneau qui semblait un peu plus solide que ses congénères, il détacha une corde munie d'un grappin et la lanca en l'air, ou il s'aggrippa au mur de pierre. Les armures de mailles recouvertes de cuir noir étaient légères et se fondaient bien sur la pierre sombre de la muraille, comme leurs capuchons. Arrivés en haut, ils sautèrent dans les ruelles, ou personne n'irait les trouver.


- Et maintenant, on attend demain avant de passer a l'action. On va souffler un peu.
- Ouais..[/td]